Une nouvelle mise en garde de CATTARA

Une nouvelle mise en garde de CATTARA

CATTARA souhaite encore une fois mettre en garde les accidentés du travail ou de la route à réfléchir avant de signer quoi que ce soit avec le premier venu.

« La question n'est pas de dire que seuls nos services sont honnêtes, explique en substance Nancy Laliberté, directrice de CATTARA. Ce que nous disons c'est attention et ne cédez pas à la panique si vous essuyez un refus d'indemnisation de la CNESST ou de la SAAQ. Appelez-nous avant de poser des gestes prémédités...

Sensiblement à la même date l'an dernier, poursuit madame Laliberté, nous avions alerté, conjointement avec l'Acef Appalaches-Beauce-Etchemins, les victimes d'accident de la route ou du travail qui rencontraient des problèmes d'indemnisation de ne pas faire confiance au premier venu. À ce moment, nous avions rencontré une victime qui devait débourser de fortes sommes pour recevoir des services qui sont gratuits à CATTARA. » Comme il n'existait aucun jugement à l'endroit de ces pseudo-experts l'organisme avait dû taire le nom de l'entreprise en cause.

Or, en juin dernier le Barreau du Québec a condamné Protektor, l'agence dirigée par Vanessa Thiffeault-Picard pour plusieurs infractions à la Loi sur le Barreau. Cette même entreprise à propos de laquelle nous avions invité le public à faire preuve de vigilance.

Un peu plus tard, le 27 juin, des clients de Protektor ont reçu une lettre d'une entreprise nommée Accident Solution qui prétend avoir acheté Protektor, comme le révélait TVA Nouvelles. De surcroit, Accident Solution s'engageait à respecter les mandats de Groupe Protektor.

Mais, comme le précise encore TVA, au registre des entreprises du Québec, on constate que Accident Solution est dirigé par Vanessa Thiffeault-Picard et Me Robert Askell, l'avocat de... Protektor.

Ce qui a fait bondir Me Marc Bellemare, cité par TVA : «C'est la même organisation, a-t-il dit. Et c'est le même danger public que ça représente pour les victimes d'accidents qui font confiance à des gens qui se disent experts, mais qui n'ont pas nécessairement de formation professionnelle en droit et qui n'ont pas d'assurance et de garantie de compétence à leur offrir.»

« On le sait, conclut la directrice de CATTARA, le cas du Groupe Protektor n'est pas unique malheureusement.»

Source : Mario Dufresne, agent de développement et de prévention à CATTARA 418 338-8787