Des Capoeiristes à Thetford

Des Capoeiristes à Thetford

Thetford Mines, le 13 novembre 2018 - Le 10 novembre dernier, trois femmes et une jeune fille de Thetford ont passé leur baptême de Capoeira, un art martial brésilien, lors du 17ème festival international de Capoeira de Québec. C'est lors de cet événement qu'elles ont « joué » avec des maîtres et professeurs. Par la suite, chacune a reçu son surnom de capoeira et une corde pour indiquer leur grade. À l'occasion de ce 17ème festival, de nombreux enseignants se sont déplacés de Philadelphie, Montréal ou Toronto.

Le groupe « Capoeira Thetford » est formé depuis l'hiver 2018 autour d'un petit groupe de passionnés, adultes et enfants. Les cours sont donnés 1 fois par mois par la monitrice Marjorie Rhéault, alias « Caboca » au Centre de réception Mont Granit ou au parc St-Noël en été. Elle est formée par le « Mestre » brésilien João de Deus du groupe de Capoeira Sul da Bahia de Québec. Québec. Pour information : ou sur Facebook.

À propos de la capoeira
La capoeira est un sport originaire du Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et acrobatique. Elle combine danse, art martial, acrobaties et musique! Ce faisant, elle développe équilibre, force, souplesse, agilité, coordination, endurance, rythme et expression corporelle. Les racines de la capoeira puisent dans les techniques de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil.

Les "capoeiristes" forment une ronde (la « roda ») et tiennent un rôle. Dans le cercle, les musiciens rythment le jeu au son du "berimbau" (instrument en forme d'arc au son grave) et du "pandeiro" (tambourin), tandis que les autres capoeiristes encouragent en chantant ceux qui s'affrontent au centre. Ceux-là jouent autour du mouvement de base de la « ginga » en souriant. Ils dansent, attaquent, esquivent et font des acrobaties en se jaugant du regard. La capoeira est une « conversation » entre deux joueurs. La maitrise du mouvement est important : on évite d'être touché. Si on touche l'autre, il ne faut pas le blesser ; pour cela, on doit se maîtriser et... travailler ses mouvements. S'ajoute aussi l'art de faire diversion et de le feinter : Lorsqu'un capoeiriste s'amuse à marquer un mouvement sans le porter, il surprend son adversaire... et la ronde tout entière, vibre au spectacle de cette feinte.

Source : Armelle Le Gouic,
capoierathetford@yahoo.ca
Cell : 418-333-9268